Qui sommes-nous ?
NOTRE HISTOIRE
Durant la première année de la vie de l’association Coeur en or, nous avons observé les changements ainsi que les manquements liés aux parcours ( pré et post-Kafala ). Nous avons remarqué un manque d’information pour les candidats et un manque d’accompagnement pour les personnes nées sous x du Maghreb.
Afin de continuer à promouvoir la kafala et orienter convenablement les candidats kafils nous collaborons avec » S consulting » consultante Kafala au Maghreb.
Nous avons écouté et recueilli les avis de chacun. Ceux des candidats, ceux des parents kafils, des adultes nées sous x au Maghreb, des professionnels du domaine et nous avons réfléchi à divers projets pour proposer des solutions à notre échelle. Actuellement, cœur en or vise à accompagner pré et post kafala les candidats kafils en ayant pour objectifs :
- De travailler l’étape du « pré-projet »
- De comprendre et d’intégrer les recommandations religieuses
- D’anticiper au mieux les besoins du makful
- D’accompagner durant le parcours administratif
- D’anticiper le post kafala
Notre équipe
Les bénévoles de l'association
Noheila :
Actions orphelins, récoltes et dons.
Diaguilie :
Confections et site internet.
Anissa :
Secrétariat, gestion, email et prises de rendez-vous.
Nadia,& Imène :
Pôle Algérie.
Yamina
Community manager
Sakina & Hadia
Administration, aide kafils
Siham :
Rédactions d’articles site internet
Les témoignages
L’association vous partage des témoignages liés à l’orphelin et la Kafala. Cœur en or soutien les Kafils et se bat pour faire valoir les droits des enfants nés sous x du Maghreb.
Des enfants qui ne bénéficient pas de Kafala sont, dans certains cas, des enfants volées, dont on ne peut garantir aucune traçabilité et qui plus tard ne savent rien de leurs histoires. Une double peine pour les enfants orphelins. Il y a actuellement un énorme manque de vigilance autour des naissances sous x ainsi qu’un cruel manque de soutien et d’accompagnement des mères isolés en détresse ou célibataires du Maghreb.
C’est le combat que mène l’association au côté des kafils ou personnes, souhaitant soutenir la cause des orphelins et des enfants nés sous x . Aujourd’hui se faire entendre passe par les réseaux sociaux, L’association l’a bien compris et la présidente tente d’y défendre nos valeurs ! Rejoignez-la et menons le combat ensemble
Elle découvre son adoption à 37 ans
« J’ai vécu toute ma vie en pensant vivre dans ma famille biologique…jusqu’à mes 37 ans.
Ca a été un choc terrible. Comment faire pour digérer, intégrer, que je viens d’une autre famille, qui m’a abandonné à la naissance. Que ce que je pensais être mes origines , ne sont qu’à moitié vraies. Que tout ce que l’on m’a dit sur ma filiation depuis ma naissance, sont des mensonges.
Je suis passée par le déni, puis le somatisme (maladies. jusqu’à aller aux urgences), enfin la tristesse. Après plusieurs mois je me suis calmée, je vais mieux.
Mais j’ai beau observer le visage de mon papa adoptif que j’aime très fort…je n’arrive pas à réaliser que ce n’est pas mon père. Et pourtant. N’ayant jamais été allaitée, il n’est pas un mahram. Ce qui a des conséquences à plusieurs niveaux (hijab…)
Cette nouvelle m’a éloigné de plusieurs membres de ma famille adoptive. Des gens ont souffert à cause de ce secret qu’ils ont du porter toute leur vie eux aussi.
On me dit aujourd’hui que mon père biologique est probablement mort depuis longtemps, ma mère biologique aussi (elle m’a recherché il y a quelques années pensant mourir bientôt d’une maladie grave). Je sais seulement que j’ai plusieurs frères et sœurs, dans la campagne de Tanger.
Qui suis-je , Quel est mon nom de famille ? Ma filiation ? A quoi ressemblent les membres de ma famille d’origine ? Tellement de questions et pour l’instant aucune réponse. Peut-être qu’un jour je les retrouverai…..inchAllah. »
Il se bat pour la justice et la vérité
« Je m’appelle Redha, j’ai 24 ans, je ne connais ni mon histoire ni qui je suis. J’ai été volé à mes parents biologiques en Algérie en 1997, à l’âge de trois mois. J’ai appris à mes 13 ans que j’avais été « adopté » et que je venais d’un autre pays. J’ai été abusé sexuellement, battu et brulé jusqu’à mes 16 ans par ma mère adoptive.
Je mène aujourd’hui deux combats, celui de faire condamner mes parents adoptifs devant la justice, et celui de retrouver ma mère biologique afin de pouvoir comprendre qui je suis. »
